Actualité - Climatologie

28 févr. 2022

Quelles sont les normales saisonnières du mois de mars ?

Écrit par Sébastien DECAUX, publié le 28 févr. (dernière actualisation le 28 févr. à 12h)
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Comme chaque mois, Météo Concept vous propose de prendre connaissance des normales climatiques mensuelles. Rappelons que ce sont des données moyennées sur une période de 30 ans (1981-2010).

L'entrée en mars correspond à l'entrée dans le printemps météorologique. En effet, en météorologie, le printemps débute le 1er mars et s’achève le 31 mai.

En raison de la durée du jour qui augmente constamment, le soleil est plus haut au-dessus de l’horizon et permet aux températures de remonter progressivement. Néanmoins, comme il s’agit d’une période de transition entre la saison froide et la saison chaude (intersaison), cette saison est contrastée avec quelques soubresauts de l’hiver qui alternent avec des pulsions douces voire chaudes, plus ou moins précoces selon les années.

En Mars, les minimales moyennes affichent 2 à 6°C sur la moitié nord et de 6 à 8°C dans le sud. Les maximales sont comprises entre 9 et 13°C au nord de la Loire et atteignent en moyenne 15 à 16°C près de la méditerranée.
Au cours des journées dites printanières, on constate de fortes amplitudes entre des matins frais et des journées très douces (amplitude thermique journalière pouvant facilement dépasser les 15 degrés).

Au cours de ce mois, de nombreux phénomènes météo restent possibles dans de nombreuses régions. Cette variabilité est parfois remarquable puisque le gel, le froid ou les chutes de neige en plaine restent assez fréquents (chutes de neige exceptionnelles en Normandie en mars 2013) tout comme les premiers coups de chaud de la saison. La station de Paris-Montsouris enregistre un record de 25.7°C le 25 mars 1955 ; il est de 25.7°C également à Strasbourg le 28 mars 1989, de 29.7°C à Grenoble, le 24 mars 2001 et de 29.7°C à Biarritz le 21 mars 1990.


Mars se caractérise aussi par de forts contrastes thermiques entre l’air doux des basses couches de l’atmosphère et les dernières descentes d’air froid polaire qui génèrent de puissants courants ascendants et forment des nuages instables à l’origine des giboulées, emblématiques de ce mois.


Le soleil brille en moyenne 120 heures à Brest ou Charleville-Mézières et durant plus de 220 heures en Provence et en Basse-Vallée du Rhône.


Les précipitations les plus faibles sont observées dans le Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand (26 mm) ainsi que sur le pourtour méditerranéen avec des cumuls mensuels de 30 à 40 mm ; les cumuls moyens les plus importants en France durant cette période de l’année sont observés à Brest et Biarritz (100 mm).

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