Des records encore des records... Et une mise au point
Dans une atmosphère sèche et brûlante, il a plu des records sur toutes les régions françaises au cours de ces derniers jours et de ces dernières semaines avec deux canicules inédites en un mois. Les maximales ont atteint dans chaque région des pics supérieurs à 40°C. Ce fameux seuil des 40°C à l’ombre qui pouvait paraître fantasmagorique, farfelu, hors d’atteinte, dans certaines régions a pourtant été franchi jusqu’en Bretagne, en Normandie ou dans le Nord. Plus au sud, les 46°C mesurés à Vérargues le 28 juin ne peuvent pas laisser indifférent. Les régions françaises ont toutes pulvérisés leur record. C’est un fait.
Et pourtant certains irréductibles réagissent sur les réseaux ou ailleurs en pointant des records de 1947 ou de 1952 sous-entendant que dans le passé on a eu aussi chaud… ce qui n’est pas faux. Oui il y a eu des épisodes remarquables il y a quelques dizaines d’années mais ces records deviennent caducs car les épisodes caniculaires sont désormais plus intenses mais aussi plus fréquents, plus rapprochés, au nord, au sud, à l’est et à l’ouest.
Ces records établis il y a quelques dizaines d’années disparaissent petit à petit des podiums avec l’accélération du réchauffement climatique. Les températures deviennent aussi folles que les réactions de certains irréductibles !
Ces derniers ont-ils oublié, ont-ils à l’esprit, ne savent-ils pas que le réchauffement était déjà d’actualité au milieu du vingtième siècle avec des excès météorologiques et climatiques. Il ne date pas des années 2000 ! Les énergies fossiles utilisées massivement et abusivement par l’homme datent de la première Révolution industrielle…
La planète est en surchauffe dans sa globalité et la période actuelle est inédite. Les émissions de CO² étant toujours en hausse, le réchauffement se poursuivra dans les prochaines décennies. La suite dépendra de nous…
Sébastien DECAUX
